Recit de la nuit d’adoration

En novembre, probablement après une d’adoration, donc autour de 22h, à ces fidèles, 3-4 personnes, qui réitéraient leur souhait d’organiser une adoration la nuit de la St Sylvestre chez nous, j’ai dit « o u i ».
On ne savait pas combien de personnes pourraient se joindre à nous.
Il n’y aurait pas d’inscriptions, j’en ai parlé autour de moi seulement, et me suis mis à la tâche, après Noël. Mais la fin d’année peut toujours produire des imprévus.

Le programme a été connu assez tôt : un dîner partagé à 20h, la Messe de minuit, une petite réception après et l’adoration jusqu’à 6h.
Mon expérience des repas partagés trimestriellement avec SSVP m’a appris à être confiant : généralement la nourriture, plutôt de bonne qualité, est abondante.
Mais pour pallier un éventuel manque, j’ai préparé le bigos polonais qui était bien réussi et je l’ai « vendu » en disant, pour blaguer naturellement, que selon la quantité consommée, une indulgence partielle ou plénière pouvait être « gagnée » !

Mais le gros travail à faire était le fascicule de prières et textes que je voulais mettre à la disposition des adorateurs. Sans l’aide et la compétence patiente d’Annick je n’y serais pas arrivé. Il fallait d’abord scanner et bien sélectionner les textes, composer tout dans le Publisher que je maîtrisais à peine. Mais alors que le travail semblait être fini, le premier tirage de 30 pages, le lundi 30 décembre, ne nous satisfait pas. Les marges de droite étant trop petites, l’impression recto-verso n’était pas du tout correcte, certains caractères étaient presque « mangés » par le rhodoïd qui reliait le tout.
Je refais le document, apportant toutes les corrections, et avant minuit le 30 décembre, la version PDF d’impression était inutilisable, les marges de deux côtés « mangées ». Finalement la disposition du début était inexacte, manque d’expérience.

L’unique solution pour sauver notre travail agrémenté de belles photos, était de faire l’impression en recto seulement. Le document serait plus volumineux, soixante pages, mais la mauvaise disposition de la page serait invisible.
Je trouvais même un avantage, disant que les pages vides pourraient servir pour écrire des textes inspirés par l’Esprit Saint !
J’avais honte d’avouer mon « échec »… malgré tout cela le fascicule a impressionné nos adorateurs.
Je n’en ai dupliqué que onze.
Le travail de réassemblage c’est le mérite d’Annick, j’étais trop fatigué et dépité.

Mais la soirée, s’annonçait bien. La variété et l’abondance de la nourriture et des compléments, m’enlevaient l’angoisse de manquer… nous avions à boire et à manger en abondance.
La richesse de notre menu nous a mis dans une ambiance fraternelle, joyeuse. La vaisselle et les petites réjouissances, ont duré jusqu’à 22 h.
Je ne regrette pas ce temps, mais je pensais pouvoir commencer à prier plus tôt…

A 22h nous étions presque tous (17) revenus à l’Oratoire. L’adoration démarrée, j’ai un petit travail à finir : préparer une feuille pour ceux qui viendraient de l’extérieur. L’oratoire est plein, au moins 25-30 personnes. La Messe dure presque une heure. On est heureux de se retrouver pour échanger les vœux, 7 personnes se joignent à nous, les autres repartent malgré mon invitation. Cet intermède nous a pris une demi-heure. A 1h30 nous sommes de nouveau à l’oratoire.
Ce que j’appréhendais tellement ne s’est pas produit : le bruit des pétards et de la fête. Une fine pluie nous a assuré la tranquillité et la paix avant et après minuit. Presque un petit miracle !

Je tiens le coup, malgré la fatigue, nous avons commencé le chapelet des nations après trois heures du matin, cela nous a tenus éveillés.

Nous sommes restés 14 jusqu’à 6 heures. Ne le dites à personne, mais le dernier mystère glorieux m’a emporté au ciel, je me suis assoupi un peu.

Les premières réactions à chaud confirmaient le sentiment de tous, on n’aura pas besoin de publicité pour l’année prochaine. Notre capacité d’accueil à table ne dépassant pas 25, nous sommes tranquilles.
Le premier inscrit pour la prochaine adoration, c’est le Père Thierry Desrochette qui regrettait de ne pas avoir été informé.
Ch-J-M

 

 

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