Il nous reste à assurer les 8 siècles suivants

Invités par les frères franciscains à célébrer le 8e centenaire de l’arrivée des frères en France, nous avons répondus joyeusement et de notre mieux à ce souvenir.

Samedi 18 mars, c’est à la fraternité que nous avons invités les personnes à venir partager cette évènement.  Il avait été annoncé dans les feuilles paroissiales, par des tracts et par une interview à la RCF Savoie.

Nous avions donné rendez-vous à 17h pour regarder tout d’abord une vidéo sur le Christ de St Damien commenté par Michel Hubaut. Ensuite tous les quarts d’heure c’est sur le tableau du réfectoire « Le loup de Gubbio » que nous avons convié nos invités pour admirer comment St François est un artisan de paix.

A 18h comme chaque jour on proposait la récitation du chapelet suivie à 18h30 des chants de vêpres.

A 20h un fraternel repas réunissait la communauté de Chambéry, la famille  laïque franciscaine, le curé de la cathédrale et notre évêque Philippe Ballot.

Nous avons laissé le dimanche matin 19 libre pour les eucharisties habituelles. Un groupe a « commandé » une conférence sur la conversion de st François à 11 h dans le cadre de demi-journée de récollection.

A 18h sur grand écran à la cathédrale nous avons revu le vidéo du Christ de st Damien. Ensuite une guide conférencier (diacre Stéphane Bousquet) nous a parlé de la cathédrale qui n’était rien d’autre à l’origine que la chapelle du couvent des cordeliers.

A 19h messe célébrée par notre archevêque et animée par la fraternité laïque franciscaine.

C’est sur le témoignage d’Antonio et Sylvain, deux jeunes qui demandent leur entrée dans l’ordre que s’est achevé ces 2 jours souvenir.

Il nous reste à assurer les 8 siècles suivants.

Je m’appelle Antonio et je suis regardant chez les Capucins de Chambéry (une branche de la famille franciscaine). La suite logique de cette démarche c’est le postulat puis le noviciat.200 ORATOIRE DETAIL

Comment suis-je arrivé là ?

Il y a encore un an, j’étais étudiant en fin d’année à Technolac. J’ai obtenu mon diplôme sans trop de peine et j’ai trouvé un poste dans un bureau d’étude local. A vrai dire, mon objectif depuis toujours c’était de se faire une renommée, devenir riche, gravir les marches de la réussite et faire grandir l’estime que les gens avaient de moi.

Mais Jésus m’a séduit (il y a eu des moment clés bien sûr). Maintenant, je ne peux plus m’arrêter de penser à lui. Il a fait grandir en moi le désir de s’oublier soi-même, de lui livrer entièrement mon destin et de lui faire aveuglément confiance.

Me diriez-vous : pourquoi les Capucins ?

Parce que j’ai trouvé ma paix devant Jésus dans le très Saint Sacrement du tabernacle à l’oratoire des Capucins de Chambéry. Et puis le Christ qui me parle, c’est celui qu’a découvert notre séraphique père François et qui lui disait : si tu m’aimes, rejette la gloire de ce monde. Si tu m’aimes, renonce à l’honneur que tu cherchais puis viens et suis-moi.

Je m’appelle Sylvain, j’ai 37 ans, je suis né à Chambéry, je travaille à Paris.

J’ai reçu un appel tardif et tandis que mes recherches ne donnaient rien du côté de la prêtrise diocésaine, j’ai dit au Seigneur :  je n’y arrive pas tout seul, j’arrête.  Je te laisse faire : Prêtre, pas prêtre en haut, en bas, à gauche, à droite. Ta volonté.

Deux mois plus tard, j’étais en week-end en famille à Chambéry. Je cherchais un lieu pour prier et me recueillir. J’ai poussé les portes de l’Oratoire des Capucins. Et là, j’ai été saisi par une grande paix et une grande joie. C’était mystérieux ; j’étais comme attiré et c’était une évidence. Je suis rentré en contact avec les frères Capucins, et puis quelques mois plus tard, j’ai rencontré le Ministre Provincial.

Après deux essais en fraternité et plusieurs entretiens, j’ai décidé d’entrer en postulat.